Les San Blas (2011)

Publié le par Claude

L'année dernière, nous avions quitté les San Blas un peu rapidement, pour des raisons de santé. Nous avions surtout visité les îles de l'est, qui sont les plus intéressantes du point de vue "ethnographique".

Cette année, nous devions continuer vers d'autres horizons (Honduras, Guatemala,...)., finalement nous restons au Panama encore cette année, j'en profiterai pour faire quelques travaux sur le bateau, le matériel étant bien moins cher ici (sauf électronique).

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De Bocas del Toro, nous sommes donc revenus vers les îles le golfe de San Blas, ou nous avons retrouvé "le Lotus Bleu", le catamaran de Jean Louis et Denise, avec lesquels nous allons naviguer pendant presque 2 mois. Naviguer est un bien grand mot car les distances sont courtes et nous passerons surtout du temps au mouillage, à faire du "snorkeling" comme disent les anglo-saxons, ou du PMT (Palmes/Masque/Tuba) comme disent les francophones, pour explorer les tombants de la barrière de corail.

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Nous y verrons bien sur toutes sortes de poissons, mais aussi des raies léopard (jusqu'à 2 m d'envergure), des raies pasrenagues, plus petites, et des requins dormeurs qui viennent nous voir ou qui dorment sous les rochers.

Le soir les raies léopard sautent à 2 ou 3 m de haut et retombent à plat, soit disant pour assommer les poissons et pouvoir les manger; l'une d'elle l'a fait tellement près du bateau qu'elle est retombée sur l'annexe, à l'arrière du bateau!

Nous chassons  au fusil harpon (j'ai eu une belle carangue franche de 800 g) mais souvent les poissons sont trop petits, ou trop beaux, et les plus gros sont très rapides...

Nous ramassons aussi des lambis ou conches (gros coquillages comestibles) sur les platiers.

La barrière de corail , qui aux San Blas fait plusieurs dizaines de km de long, presque ininterrompus, et quelques dizaines, voire quelques centaines de mètres, de large est constituée de la manière suivante, en venant du large:

-un mur de corail de 20 à 40 m de haut: le tombant

-un plateau: le platier, corallien ou sableux

-les îles qui son souvent "posées" sur ce platier

-puis un nouveau tombant souvent sableux.

Derrière ce tombant, c'est là que nous "mouillons" l'ancre par 10 à 20 m de profondeur, bien à l'abri de la houle et des vagues.

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Notre vie au mouillage

La question que nous posent souvent les "terriens" est : "mais est-ce vous ne vous ennuyez pas". En fait nous nous occupons bien:

Nous lisons beaucoup, nous jouons au rummikub avec les copains ou nous faisons des soirées 'apéro". La belle vie quoi!

Nous recevons aussi la visite des indiens Kuna qui viennent nous vendre des poissons, des crabes, des langoustes et des fruits et légumes. Les femmes viennent aussi pour nous vendre des molas (voir San Blas 2010)

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Et puis ça bricole: remplacement des joints qui fuient, réparation des lattes de voile, problèmes d'électronique et d'informatique, problèmes de moteurs ou de guindeau (le moteur électrique qui remonte la chaîne d'ancre), problèmes de batteries ou de connexions électriques. Et puis aller chercher de l'eau douce sur les îles, faire la lessive dans les puits, à l'ancienne! Marie Rose fait aussi le pain.

Et quand on a assez d'un mouillage, on va voir un autre, presque pareil mais tellement différent!

Ou on prend l'annexe (le petit bateau gonflable) et nous allons visiter une rivière, voir les oiseaux et les fruits exotiques.

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Cette année, nous sommes retournés à Playon Chico (quelques heures de voile), voir notre ami Dommy, avec qui nous avions assisté à la fête de la révolution en février 2010. Nous avons été consternés de voir que sa maison avait brûlé avec une cinquantaine d'autres. Un feu mal éteint serai la cause de l'incendie. Heureusement il y à beaucoup d'entraide et les matériaux, bois essentiellement, ne sont pas loin. C'est surtout un problème d'huile de coude!

 

Fin avril nous avons ramené Amaléo à la marina ou il va nous attendre jusqu'à notre retour.

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